On pensait terminer la journée splendide avec un vin chaud à l’ « étable du marais. »
J’ai soigneusement mis ma Swoard contre le porte à ski et à peine assis à la terrasse, une quinzaine de mètres de là, un coup de vent l’a renversée. Tombée à plat sur la face lisse elle commençait à glisser…de plus en plus vite…direction le précipisse…
Le bruit de tomber avait tiré notre attention et on se mettait à courir après…mais à peine quelques mètres dans cette neige dans laquelle on s’enfonçait et la planche était disparue dans le vide… Une personne qui était sur la terrasse m’appelait en disant que je prenais des risques énormes en me rendant si près du bord…
Du coup c’était le cauchemar… Ma planche disparue d’un instant à l’autre… Mes vacances à peine à moitié... difficile de décrire comment je me sentais…
Aussitôt le monsieur qui m’avait empêché d’aller trop loin me demandait mon numéro de portable car il allait passer en bas de cette vallée direction St Jean.
Trois jeunes qui avaient vu passer toute la scène aussi me demandaient mon numéro.
Ma femme Bernadette mis ces skis pour reprendre le télésiège des « grands plans » afin de voire si elle pouvait apercevoir quelque chose..pendant que je descendais désespéramment à pied à la recherche.
Pendant ce temps là ces trois jeunes avaient pris un raccourci et trouvèrent ma planche dans un sapin, intacte, en parfait état. Ils sont revenus sur Bendolla. Ma femme qui avait vu la récupération de la planche m’a appelé. Tous ensemble on a bu un verre chez Florioz….et nous sommes rentrés soulagés.
