j'ai donc récupéré ma planche par une belle soirée d'hiver, en janvier dernier à Zinal. Je m'en suis servie là-bas bien sûr, puis j'ai enchainé par deux semaines complètes, à l'Alpe d'Huez d'abord, puis à Valmorel ensuite. Soit 13 sorties en tout pour l'instant. Je précise que ça s'est fait quasi en continu, et sans que je ne puisse repasser par chez moi. Sans beaucoup d'outils ou de matériel à ma disposition, non plus.
Et bien pour ceux qui en doutaient encore, malheureusement OUI un Swoard c'est trèèèèèès fragile. En fait j'ai l'impression (pour ce qui concerne ma planche du moins) que les impacts ont vite fait de décoller la "surcouche transparente" et de mettre à nu le film décalco.
Comme, coté talon, le décollement prenait beaucoup d'ampleur, par deux fois j'ai essayé de le faire recoller, mais en vain. Au bout de la première descente, paf! retour à la case départ. Pas eu d'autre choix que de couper carrément le triangle fautif, et de recouvrir de résine. Je n'ai pas testé en dynamique encore, j'espère que ça ne changera rien.
Le même problème s'est présenté coté nez, mais heureusement en bcp plus contenu. Pour l'instant la colle tient le choc, j'espère qu'il en sera ainsi jusqu'à la fin de la saison.
Dernier point : les TD2 c'est beau, c'est bon, mais ça peut aussi être très dangeureux pour les carres, comme le montre la photo ci-dessous. C'est ma fixe arrière, et, si je n'y fais pas attention, l'étrier peut glisser sous la planche. Je ne vous raconte pas le carnage à l'arrivée du télésiège

Faut que je trouve un elastique pour retenir l'étrier avant. Mais bon, ce pb est vraiment dépendant de l'angulation, de la largeur de la planche et de celle de la chaussure. Je ne sais pas si nous sommes nombreux dans mon cas.
Voilà, c'était un peu de mon expérience personnelle sur la Swoard. Pour ce qui est du ressenti en dynamique, rien à ajouter à tous les éloges qui ont déjà été dits ou écrits un peu partout.
sml. a Happy Swoard Owner anyway
