En tant que snowboarder pratiquant parfois l'héliski, moi aussi je fiche par terre tous mes "efforts" (que je ne ressens pas comme des "efforts").
Mais il ne faut pas culpabiliser. C'est là tout le problème. A vouloir culpabiliser les gens ou à leur faire croire qu'ils vont devoir se restreindre dans leur vie, on les bloque. On assiste alors à un déni (parfois incroyable comme aux USA: voir l'article plus haut). Une grande partie de l'humanité fait l'autruche et ne veut pas qu'on lui fasse la morale.
C'est en amont qu'il faut agir avant tout (industrie, éducation, etc.), plutôt que de taper sur les consommateurs. Les gens suivront ensuite.
Encore une fois, en consommant autrement, plus intelligemment, en améliorant nos technologies, transports et industries, on peut gagner sur tous les plans. Il y a plein de solutions existantes, mais il faut vouloir les mettre en place.
Il existe des projets sérieux pour capter le CO2 des industries et l'utiliser comme matière première

On pourrait même agir sur l'atmosphère ou les océans pour modifier le climat (voir le dernier Science & Vie, N° 1213, octobre 2018), mais attention à ne pas jouer au feu.
Des climatologues ont montré que si chacun fait un peu pour l'environnement... on obtient hélas peu!! C'est en amont qu'il faut agir. Ca doit être un mouvement collectif, et ça s'appelle la politique.
Patrice Fivat