Mon autre passion
Moderators: fivat, rilliet, Arnaud, nils
C'est génial, je me suis pas mal interessé aux hologrammes quand on les avait évoqué en cours, mais j'avais pas imaginé que ca pouvait etre aussi bien utilisé en sono. [sauf qu'ici c'est des ondes sphériques et pas planes]
Que dire, créer les Swoard, le Stereolith... Mes idoles!!!
C'est quoi la prochaine surprise géniale des Suisses?
Que dire, créer les Swoard, le Stereolith... Mes idoles!!!
C'est quoi la prochaine surprise géniale des Suisses?
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
Les Swoard oui, mais pas le Stereolith!Que dire, créer les Swoard, le Stereolith...
C'est une invention de M. Walter Schüpbach. Ce passionné de spectacles et de sonorisation a toujours été très en contact avec les artistes. Il a même connu les débuts de la stéréophonie. Beaucoup d'artistes lui disait que le son des colonnes ne sonnait jamais comme en vrai, que le relief et l'émotion étaient absents. Lui, a cru pendant longtemps (jusqu'a la fin des années 70) que ce n'était qu'une question de temps, que le système finirait par fonctionner. Mais après avoir travaillé avec le matériel le plus sophistiqué, il s'est dit qu'on n'avait peut-être pas pris la bonne voie et il a tout remis en question pour reprendre le problème à zéro.
Son point de départ a été de se dire que si l'écartement des verres de lunettes ou de jumelles devait correspondre exactement à celui des yeux, pourquoi alors, écartait-on tant les enceintes acoustiques? A partir de là, a commencé sa quête qui l'a amené à faire d'innombrables expériences et à construire des centaines de prototypes.
Exact, mais notre tête non plus ne possède pas de paire de capteurs (oreilles) dans le sens vertical. Notre cerveau doit se contenter d'autres types d'analyses.Pour l'impression de hauteur, comment le Stereolith fait-il? Si il ya 2 HP sur les cotés comme j'ai cru le comprendre, on peut pas agir sur la forme de la bulle selon la hauteur?
J'ai eu l'occasion d'étudier le sujet dans un projet de recherche.
Une théorie dit que la forme asymétrique de nos pavillons d'oreilles produit un effet de filtrage qui varie avec la direction. On appelle ça une HRTF (Head Related Transfert Fonction) ou fonction de transfert relative à la tête. Cela signifie que si on place un microphone dans chacun de nos canaux auditifs, la coloration du son varie en fonction de sa direction par rapport à notre tête, et donc qu'on n'entend pas tout à fait de la même façon un même son, suivant d'où il vient.
Autrement dit, un son n'est pas pareil s'il provient d'en haut ou d'en bas, ce qui permet à notre cerveau de le localiser plus ou moins grossièrement.
Voulant vérifier cette théorie, j'avais fabriqué un "cache pavillon" pour supprimer l'influence des pavillons d'oreilles. C'était une sorte de casque insonorisant comme ceux qui sont utilisés sur les chantiers, qui comportait de chaque côté un trou qui "plongeait" dans les deux canaux auditifs. Si on bouchait ces trous avec les doigts, on n'entendait presque plus rien, comme quand on se bouche les oreilles.
Eh bien, le résultat est que le son est de moins bonne qualité, mais que toutes nos faculté de localisation restent intactes. Ca ne change rien!
A mon avis, le cerveau doit plutôt réussir à identifier les réflexions typiques du sol et les replacer au bon endroit. Ou quelque chose comme ça. Celà explique que la sensation de hauteur est présente avec un Stereolith malgré l'absence de pavillons d'oreilles à l'enregistrement. Notez qu'on a une sensatione de hauteur mais que celle-ci est peut-être complétement fausse dans l'absolu. Idem pour les autres dimensions (largeur et profondeur).
Jacques
- fire of babylon
- Rank 5
- Posts: 384
- Joined: Monday 10 March 2003, 19:15
- Location: Lyon
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
Hier, chez Walter Schüpbach, j'ai eu l'occasion d'écouter des disques SACD (le nouveau format de Sony) sur un lecteur Pioneer DV-757AI, avec bien sûr un Stereolith et le proto de notre nouvel ampli.
Le son est absolument magnifique! Il est doux, fluide, super précis mais sans sur-définition ou agressivité, et les timbres sont extrêmement subtils.
En comparaison, le son CD comporte une sorte de "grain" qui pollue la musique et lui donne un côté artificiel et rugueux. De plus, les nuaunces des timbres sont atténuées.
Avec le SACD, on a l'impression de ne pas entendre le support d'enregistrement. La musique devient simplement naturelle.
Bref, j'ai adoré.
Jacques
Le son est absolument magnifique! Il est doux, fluide, super précis mais sans sur-définition ou agressivité, et les timbres sont extrêmement subtils.
En comparaison, le son CD comporte une sorte de "grain" qui pollue la musique et lui donne un côté artificiel et rugueux. De plus, les nuaunces des timbres sont atténuées.
Avec le SACD, on a l'impression de ne pas entendre le support d'enregistrement. La musique devient simplement naturelle.
Bref, j'ai adoré.
Jacques
Je comprend pas trop pourquoi tu dis que le tube est approprie a une amplification transparente du son. Les tubes sont bcp plus connus pour leur coloration du son (on aime ou on aime pas) que pour leur transparence qui en general est assez inferieur au MOSFETS.
Moi je suis sur un SOZ avec supersymmetry de Nelson Pass.
Moi je suis sur un SOZ avec supersymmetry de Nelson Pass.
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
J'ai construit une réplique du Onkagu de Audio Note. C'était un monotriode de 211 de 2 fois 27 Watt. Il y a 8 ans, c'était de très loin le son le plus transparent, le plus dynamique et le plus raffiné que j'ai entendu. Rien à voir avec des EL34 ou des 6550 qui, comme tu le dit présentent une certaine coloration.
A cette époque, j'ai aussi entendu dans une expo, une paire de JMLab GRANDES UTOPIA drivées par un ampli PASS ALEPH. C'était très bon, et je dois dire c'était aussi le son transistor le plus proche de mes Ongaku Replica que j'aie entendu. Ce qui peut s'expliquerpar le fait que la topologie des circuits de l'ALEPH est très proche: étage de sortie simple au lieu de push-pull.
Jacques
A cette époque, j'ai aussi entendu dans une expo, une paire de JMLab GRANDES UTOPIA drivées par un ampli PASS ALEPH. C'était très bon, et je dois dire c'était aussi le son transistor le plus proche de mes Ongaku Replica que j'aie entendu. Ce qui peut s'expliquerpar le fait que la topologie des circuits de l'ALEPH est très proche: étage de sortie simple au lieu de push-pull.
Jamais entendu, mais sûrement excellent vu sont prédécesseurMoi je suis sur un SOZ avec supersymmetry de Nelson Pass.
Jacques
C est un ampli home-made tout con. Un seul etage d amplification (balanced), avec une petite modif de Nelson. C est un classe A sympa, sans grande pretention mais qui sonne bien (et accessoirement chauffe la maison).
Mais c est loin de la qualite Ongaku, j imagine ... Ca a bien l air interessant ton systeme d enceinte. Je vais aller faire un tour sur les sites que tu as indique.
Mais c est loin de la qualite Ongaku, j imagine ... Ca a bien l air interessant ton systeme d enceinte. Je vais aller faire un tour sur les sites que tu as indique.
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
C'est l'ampli le plus fou que je connaisse:Mais c est loin de la qualite Ongaku
A l'époque il valait 75'000.- euro!!!! Pour 2 x 27 Watt
Il avait un look grossier car construit en simple tôle pliée. Mais ses composants tenaient de l'extraordinaire:
- tubes anciens neuf. Par exemples, les grosses triodes 211 étaient des modèles utilisés dans les radios des bombardiers et des tanks américains durant la deuxième guerre mondiale, qui avaient été récupérés dans des anciens stocks militaires.
- tout le cablage était en fil d'argent.
- tous les condensateurs film étaient aussi en argent et papier huilé.
- les condensateurs chimiques étaient des Black Gate aux performances musicales époustouflantes.
- le potentiomètre était un commutateur tout argent avec des résistances au tantale (les plus musicales).
Mais le plus fou résidait dans les transformateurs de sortie dont le bobinage était réalisé en fil d'argent de section carrée (pour un meilleur remplissage) bobiné sous vide sous un binoculaire, par une personne habillée d'un scaphandre (à cause du vide). Chaque pièce valait environ 30'000 euro.
J'ai fait le voyage à Paris juste pour rencontrer l'importateur Audi Note (M. Philippe Heitz) et écouter cet extraodinaire appareil. J'y ai aussi découvert le son des disques vinyl qui surpasse largement celui des CD.
J'en suis reparti avec les composants nécessaires à la construction de mon propre Ongaku. Petit détail: les transformateurs de sortie étaient des modèles en cuivre à 200 euro.
Jacques
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
Je viens de vivre une expérience extraordinaire.
Le problème avec l'enceinte stereolith, c'est que quand on la compare avec une paire d'enceintes lors d'une démonstration, le où les auditeurs, argumentent parfois que la supériorité du stereolith vient du fait que les enceintes utilisées ne sont pas les bonnes (bien qu'elles coûtent toujours plus chère) et que si on avait utilisé la marque X ou Y ou Z (selon les personnes), il est certain que le stereolith aurait été moins bon. Au début, M. Schüpbach a essayé plusieurs marques d'enceintes, mais comme cet argument revenait toujours, il a rapidement abandonné toute comparaison.
L'autre jours, nous discutions de ce problème et de la nécessité d'une comparaison instantanée avec un commutateur qui permet de passer d'un système à l'autre. Je lui ai suggéré de construire une paire d'enceintes avec le même matériel que le stereolith actuel: haut-parleurs, filtres, câblage, bass-reflex et boîtier de volume équivalent. On pourrai ainsi comparer les deux mode de diffusion respectifs sans subir l'influence du matériel.
Une fois l'idée réalisée, je me rends chez lui pour la démo.
Les enceintes sont écartées de 2,5 à 3 m et placées à la même auteur que le stereolith. Comme prévu, un interrupteur permet de switcher instantanément d'un système à l'autre.
Le résultat sonore est époustouflant tant le stereolith est supérieur.
La descripion par des mots de ce que j'ai entendu est extrêment difficile. Je vais donc classer mes impressions en deux catégories:
- Espace stéréophonique:
Le stereolith offre un espace tri-dimensionnel largement aussi grand, voir plus grand, que la pièce d'écoute. Les objets sonores (instrument, bruits divers) semblent réels tant ils ont l'air matériels, comme si on pouvait les toucher. On sent aussi très bien l'air qui constitue l'acoustique de l'endroit (tout çà, j'en ai l'habitude!).
L'orsqu'on commute sur la paire d'enceinte, on est frappé par la sensation que les sons se mélangent complétement et que l'espace sonore disparait, remplacé par une sorte de purée sonore aplatie reliant les deux enceintes. Suivant les enregistrements, on a même l'impression de passer en monophonie! Certains détails sonores ont même carrément disparus.
- Qualité du son
le passage du stereolith aux enceintes change radicalement les timbres. Ceux-ci deviennent bizarres, rèches et nettement moins riches et subtils.
Les basses deviennet toutes molles et les attaques moins vives.
Pour faire un parallèle avec le visuel, cela revient à passer d'un cinéma 3D haute résolution en couleur à une télévision en noir et blanc.
Après sa démonstration, M.Schüpbach me montre les courbes de réponses en fréquence des deux systèmes: elles sont pratiquement pareilles!
Entendre un telle différence sur du matériel identique (ormis sa dispostion) est m'a complétement alluciné!
Vous pensez que je divague? M.Schüpbach se fera un (malin) plaisir de vous faire une démo à Prangins.
Moi, je suis encore sous le choc...
Jacques
PS: Le système était bien sûr drivé par notre nouvel amplificateur "numérique".
Le problème avec l'enceinte stereolith, c'est que quand on la compare avec une paire d'enceintes lors d'une démonstration, le où les auditeurs, argumentent parfois que la supériorité du stereolith vient du fait que les enceintes utilisées ne sont pas les bonnes (bien qu'elles coûtent toujours plus chère) et que si on avait utilisé la marque X ou Y ou Z (selon les personnes), il est certain que le stereolith aurait été moins bon. Au début, M. Schüpbach a essayé plusieurs marques d'enceintes, mais comme cet argument revenait toujours, il a rapidement abandonné toute comparaison.
L'autre jours, nous discutions de ce problème et de la nécessité d'une comparaison instantanée avec un commutateur qui permet de passer d'un système à l'autre. Je lui ai suggéré de construire une paire d'enceintes avec le même matériel que le stereolith actuel: haut-parleurs, filtres, câblage, bass-reflex et boîtier de volume équivalent. On pourrai ainsi comparer les deux mode de diffusion respectifs sans subir l'influence du matériel.
Une fois l'idée réalisée, je me rends chez lui pour la démo.
Les enceintes sont écartées de 2,5 à 3 m et placées à la même auteur que le stereolith. Comme prévu, un interrupteur permet de switcher instantanément d'un système à l'autre.
Le résultat sonore est époustouflant tant le stereolith est supérieur.
La descripion par des mots de ce que j'ai entendu est extrêment difficile. Je vais donc classer mes impressions en deux catégories:
- Espace stéréophonique:
Le stereolith offre un espace tri-dimensionnel largement aussi grand, voir plus grand, que la pièce d'écoute. Les objets sonores (instrument, bruits divers) semblent réels tant ils ont l'air matériels, comme si on pouvait les toucher. On sent aussi très bien l'air qui constitue l'acoustique de l'endroit (tout çà, j'en ai l'habitude!).
L'orsqu'on commute sur la paire d'enceinte, on est frappé par la sensation que les sons se mélangent complétement et que l'espace sonore disparait, remplacé par une sorte de purée sonore aplatie reliant les deux enceintes. Suivant les enregistrements, on a même l'impression de passer en monophonie! Certains détails sonores ont même carrément disparus.
- Qualité du son
le passage du stereolith aux enceintes change radicalement les timbres. Ceux-ci deviennent bizarres, rèches et nettement moins riches et subtils.
Les basses deviennet toutes molles et les attaques moins vives.
Pour faire un parallèle avec le visuel, cela revient à passer d'un cinéma 3D haute résolution en couleur à une télévision en noir et blanc.
Après sa démonstration, M.Schüpbach me montre les courbes de réponses en fréquence des deux systèmes: elles sont pratiquement pareilles!
Entendre un telle différence sur du matériel identique (ormis sa dispostion) est m'a complétement alluciné!
Vous pensez que je divague? M.Schüpbach se fera un (malin) plaisir de vous faire une démo à Prangins.
Moi, je suis encore sous le choc...
Jacques
PS: Le système était bien sûr drivé par notre nouvel amplificateur "numérique".
Salut,
Je trouve ca plutot Etonnant et Interessant !
Il me vient qques questions:
Les conditions d'ecoute sont surement tres pointues ?
(Architecture de la piece, disposition du materiel ...)
J'imagine qu'un salon standard avec des tas de meubles n'est pas forcement conseille, non ?
Quelles musiques avez-vous ecoute et quelles qualites d'enregistrement ? (exemples ...)
Merci
Je trouve ca plutot Etonnant et Interessant !
Il me vient qques questions:
Les conditions d'ecoute sont surement tres pointues ?
(Architecture de la piece, disposition du materiel ...)
J'imagine qu'un salon standard avec des tas de meubles n'est pas forcement conseille, non ?
Quelles musiques avez-vous ecoute et quelles qualites d'enregistrement ? (exemples ...)
Merci
- rilliet
- Swoard & EC founder
- Posts: 714
- Joined: Tuesday 26 March 2002, 10:39
- Location: Lausanne, Switzerland
- Contact:
Salut Plak,
>Les conditions d'ecoute sont surement tres pointues ?
>(Architecture de la piece, disposition du materiel ...)
Non, pas du tout. M. Schüpbach écoute ses prototypes dans son labo qui est un local plein de désordre: des stereolith qui trainent un peu partout, des cables, du matos hétéroclite (2 bureau avec ordinateurs, appareils de mesure divers, étagère avec des des disques vinyls et divers matériels audio.
Pas de traitement particulier.
>J'imagine qu'un salon standard avec des tas de meubles n'est pas >forcement conseille, non ?
Au contraire, le mieux est une acoustique habituelle. Donc un salon est parfait.
>Quelles musiques avez-vous ecoute et quelles qualites d'enregistrement ? (exemples ...)
De tout: classique, jazz, moderne (Sting, Madonna, Jarre, Pink Floyd), bruitages, films (Galdiator, X-men, Matrix).
Même le Madonna (son dernier disque) que je trouve personnellement nul d'un point de vue stéréo m'a semblé au moins 2 fois meilleur avec le Stereolith qu'avec les enceintes.
Jacques
>Les conditions d'ecoute sont surement tres pointues ?
>(Architecture de la piece, disposition du materiel ...)
Non, pas du tout. M. Schüpbach écoute ses prototypes dans son labo qui est un local plein de désordre: des stereolith qui trainent un peu partout, des cables, du matos hétéroclite (2 bureau avec ordinateurs, appareils de mesure divers, étagère avec des des disques vinyls et divers matériels audio.
Pas de traitement particulier.
>J'imagine qu'un salon standard avec des tas de meubles n'est pas >forcement conseille, non ?
Au contraire, le mieux est une acoustique habituelle. Donc un salon est parfait.
>Quelles musiques avez-vous ecoute et quelles qualites d'enregistrement ? (exemples ...)
De tout: classique, jazz, moderne (Sting, Madonna, Jarre, Pink Floyd), bruitages, films (Galdiator, X-men, Matrix).
Même le Madonna (son dernier disque) que je trouve personnellement nul d'un point de vue stéréo m'a semblé au moins 2 fois meilleur avec le Stereolith qu'avec les enceintes.
Jacques